Selon le Baromètre Santé réalisé par Humanis avec Harris Interactive* auprès des 50-65 ans, 60 % d’entre eux ne connaissent pas le système des réseaux.
Même après leur avoir expliqué en quoi consiste le dispositif des réseaux, 55 % des personnes interrogées ignorent leur existence. Ils sont 34 % à «seulement le connaître.» Et seuls 12 % déclarent en avoir bénéficié.
En revanche, après avoir fait l’objet d’une description, les réseaux sont perçus comme attractifs :
9 sondés sur 10 seraient incités à y recourir pour obtenir des «gains de prix sur les matériels optiques, dentaires ou auditifs entre 15 % et 30 %», pour avoir un meilleur remboursement de sa complémentaire santé, des accès prioritaires aux professionnels de santé partenaires, un niveau de qualité de verres et de montures garanti ou encore l’orientation vers les centres hospitaliers ou les professionnels de santé les plus efficients selon les pathologies.
Notons cependant que cette enquête n’a pas questionné sa cible sur les contraintes relatives aux réseaux : les questions de proximité ou encore de limitations en termes de produits n’ont à aucun moment été évoqués. Elle pointe en revanche, sans surprise, «des actes auditifs peu utilisés mais difficiles d’accès si besoin.» Au cours des deux dernières années, 4 % des répondants auraient renoncé à un bilan auditif et 2 % à un appareillage. Pour 53 %, la pose d’appareils est jugée d’accès difficile. C’est le coût du reste à charge qui est cité comme la principale difficulté d’accès perçue
(76 % des réponses pour l’appareillage et 50 % pour le bilan auditif).
Rappelons que le groupe Humanis a rejoint en 2013 le réseau Itelis, mis en œuvre dans les secteurs optique, audioprothèse, dentaire et chirurgie réfractive.
*Une enquête quantitative a été menée grâce à un questionnaire en ligne auprès de 1 000 personnes représentatives entre 50 et 65 ans. Elle a été complétée par une enquête qualitative réalisée par l’intermédiaire d’un blog collaboratif qui a collecté 411 contributions.