L’enquête de la rédaction, diffusée dimanche matin par France Inter mettant en cause toute la filière de l’audioprothèse, a suscité des réactions. Les voici.
Luis Godinho, président de l’Unsaf : «Il nous faut continuer à expliquer ce qu’est notre métier.»
Suite à l’émission «l’enquête de la rédaction» diffusée le dimanche 23 janvier , le président de l’Unsaf réitère la nécessité pour l’ensemble de la profession d’expliquer ce qu’est le métier d’audioprothésiste dans sa complexité et pas seulement un «vendeur d’un produit électronique.» Il regrette que cette émission, enregistrée en janvier dernier, n’a pas pris en compte le communiqué et le dossier de presse diffusés à l’issue de la conférence de presse organisée par l’Unsaf le 12 février dernier. Luis Godinho réaffirme que les prix moyens pratiqués dans l’ensemble du métier sont proches de ceux de la Mutualité et des autres pays européens, voire inférieurs. «Par conséquence, il nous faut continuer à expliquer ce qu’est notre métier, ce que l’on fait, et que le problème majeur du reste à charge pour les patients adultes est la conséquence de la trop faible prise en charge publique.»
Audika : «Il est important de signaler qu’Audika déploie un travail d’information auprès du Corps Médical ORL, et ce strictement, dans le cadre de la législation et de la réglementation du Conseil de l’Ordre des Médecins.»
Guillaume Flahault, président du Synea : «La filière de l’audition mérite un meilleur sort médiatique.»
«Encore la même soupe indigeste qu’on nous ressert, avec des ingrédients issus du rapport de la Cour des Comptes, qui sont toujours aussi inexacts : le taux d’équipement, les marges, les prix d’entrée et les prix moyens. Encore les mêmes personnes qui crachent dans la soupe et qui dénigrent les audioprothésistes : Dubreuil, Afflelou et Sonalto. Le Professeur Dubreuil évoque un prix d’entrée des audioprothèses nettement supérieur à la réalité et Afflelou et Sonalto mettent maintenant sur le dos des audioprothésistes leurs propres difficultés. La charge serait incomplète sans l’évocation des médecins ORL qui profitent de ce système. Tous ceux qui dénigrent notre profession, par calcul financier ou par acharnement, contribuent à fragiliser la filière de l’audition dans son ensemble, aux dépens de la santé des patients. Le taux d’équipement en audioprothèses augmente d’un point par an, les appareillages sont de plus en plus accessibles malgré un niveau de prise en charge excessivement bas, la satisfaction de nos patients est au plus haut (80%). Avec les médecins et les fabricants, mobilisons-nous pour promouvoir notre filière de l’audition qui mérite un bien meilleur sort médiatique.»