Suite à la prise de position du Syndicat national des audioprothésistes et du Syndicat national des ORL, qui estiment que la Charte Kalivia Audio 2015 représente un risque de «démédicalisation de la prise en charge de la surdité», la plateforme «s’inscrit en faux et réaffirme sa volonté de construire un partenariat équilibré avec la profession».
Dans un communiqué, Kalivia souligne : «la Charte précise dans son article 2.1.2 qu’avant toute démarche d’appareillage, l’audioprothésiste doit s’assurer de l’existence d’une prescription médicale. En outre, Kalivia reconnaît le rôle essentiel du médecin prescripteur, et donc du médecin spécialisé en ORL et CCF, dans le parcours de soins, en plaidant notamment pour une bonne coordination avec le prescripteur tout au long du suivi (cf article 2.2.2 de la Charte). Enfin, Kalivia partage le même objectif de santé publique que la profession : favoriser l’appareillage des déficients auditifs. C’est dans ce cadre que s’inscrit le bilan auditif à but non médical, qui peut être proposé à tout bénéficiaire par l’audioprothésiste du centre partenaire (cf. article 3.6 de la Charte).»
Ainsi, Kalivia réaffirme «sa volonté de construire un partenariat équilibré avec la profession et invite tous les centres d’audioprothèse à répondre à son appel à propositions, qui se termine le 23 avril prochain». Rappelons en effet que l’Unsaf et le SNORL se sont opposés à la diffusion en l’état de la charte et ont demandé à l’ensemble des audioprothésistes de ne pas candidater pour l’instant.