Suite à la plainte déposée par la CNSD (Confédération nationale des syndicats dentaires) devant l’Autorité de la concurrence, Santéclair dénonce des accusations mensongères et propose un dialogue.
Dans un courrier recommandé (lire plus bas) adressé à Catherine Mojaïski, présidente de la CNSD, et dont une copie a été transmise à la presse, Marianne Binst, directrice de Santéclair, déclare que la plateforme ‘n’a jamais mené de politique de dénigrement des chirurgiens-dentistes par aucun moyen que ce soit’ et que les accusations portées par le syndicat sont ‘particulièrement graves et mensongères.’
Alors que la CNSD affirme que, lors de l’envoi d’un devis questionnant sur la prise en charge, ‘le chirurgien-dentiste traitant est systématiquement critiqué sur ses honoraires pour détourner son patient vers un partenaire de Santéclair’, Marianne Binst assure que la possibilité de bénéficier d’une diminution du reste à charge en se rendant chez un des 3 000 chirurgiens-dentistes-partenaires est expliquée ‘uniquement si le patient n’a pas entamé son plan de soin chez un dentiste traitant.’ Elle rappelle par ailleurs que l’Autorité de la concurrence a rendu en février 2009 une décision de justice confirmée en appel puis en cassation, condamnant le Conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes et cinq conseils départementaux pour pratiques de boycott vis-à-vis de Santéclair.
‘Alors que le protocole CNSD – MGEN a été dans les faits le premier réseau de soin en dentaire, permettant aux adhérents de la MGEN d’être orientés vers les seuls signataires de cet accord, comment devons-nous interpréter votre action de dépôt de plainte contre le réseau Santéclair ? Sommes-nous devenus l’instrument des enjeux des élections professionnelles à venir ?’, questionne la directrice de la plateforme, en soulignant que, contrairement à ce qu’affirme le syndicat, Santéclair n’a jamais été sollicité pour dialoguer. ‘Je vous renouvelle en revanche ma proposition de nous rencontrer pour évoquer l’immense problème d’accès aux soins dentaires pour les Français qui est notre seule préoccupation ‘, conclut Marianne Binst.
Télécharger le courrier de Santéclair