Ouïe Magazine
Publié le 30/07/2015

Cette prouesse, qui a fait l’objet d’un article dans la revue Science Translational Medicine, a été réalisée par une équipe scientifique américano-suisse. Mais les premiers essais chez l’homme devront encore attendre.

 

Les chercheurs du Boston Children’s Hospital and Harvard Medical School, associés à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, se sont penchés sur le gène TMC1, qui encode une protéine cruciale impliquée dans le fonctionnement des cellules ciliées. Ils ont travaillé sur deux modèles de souris modifiées génétiquement : la première, dépourvue du gène TMC1, imite les mutations récessives observées chez les humains (avec perte d’audition profonde et rapide) ; la seconde est porteuse d’une mutation spécifique dite dominante (avec perte progressive plus tardive).

 

Les scientifiques ont inséré une version du gène non muté dans un virus et injecté le tout dans l’oreille interne des animaux, afin que le virus infecte les cellules ciliées. Un mois plus tard, celles du premier modèle de souris ont à nouveau produit des signaux électriques. Sur le second modèle, les tests ont conclu à une restauration partielle de l’ouïe. Cette découverte représente un espoir important pour les sourds. Cependant, les essais cliniques pourront commencer seulement d’ici une dizaine d’années.

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