Alors que l’enquête de l’UFC-Que Choisir représente selon l’Unsaf « une attaque d’une ampleur inédite », le syndicat regrette que « 2300 audioprothésistes n’adhèrent toujours pas » à sa structure.
Dans un communiqué, le Syndicat national des audioprothésistes rappelle avoir répondu le jour même à la publication de l’enquête de Que Choisir, en dénonçant « un rapport biaisé, un dossier à charge, aux données incomplètes ou erronées, concocté sans concertation avec les administrations, les professionnels, les associations de patients…. ». « Grâce à notre réaction rapide, nous avons pu faire passer nos messages et avons eu la parole, notamment au Journal Télévisé de 20H00 de TF1, à celui de France 2, sur RTL en direct à “L’invité du Grand Soir”, sur Europe 1 en direct à “Europe midi” face à Mathieu Escot de “Que Choisir”… », se réjouit son président Luis Godinho.
Dans ce contexte houleux pour la profession, le syndicat regrette de compter, parmi ses adhérents, seulement 700 audioprothésistes sur les 3000 que compte la France. « Le président et les administrateurs sont tous bénévoles mais, pour pouvoir continuer à défendre notre profession, nous avons besoin de moyens pour divers frais : attachée de presse, conseils juridiques, abonnements aux sources d’informations spécialisées… », explique-t-il, en soulignant que « c’est aujourd’hui que se joue notre avenir » et en invitant les audioprothésistes à le rejoindre.