En perspective de la Journée Nationale de l’Audition le 10 mars prochain, le fabricant présente une étude montrant que la probabilité de troubles dépressifs majeurs pour les non-propriétaires d’aide auditive souffrant de perte d’audition est de 78,6%.
« Le constat est clair, les malentendants ont tendance à s’isoler socialement. En effet, le déficit auditif non traité provoque une dégradation de la qualité de vie, liée à l’isolement, à une vie sociale réduite et une sensation d’exclusion. Diminution des relations sociales, diminution des loisirs, repli sur soi (…). L’exclusion mène à une augmentation significative des risques de dépression », souligne Phonak.
Le port d’aides auditives diminue le risque de dépression
L’étude du fabricant montre que les femmes de moins de 70 ans sont particulièrement sensibles à la corrélation entre perte auditive et dépression et que 11,4% des personnes atteintes de déficience auditive se sentent déprimées. La probabilité de troubles dépressifs majeurs pour les non-propriétaires d’aide auditive souffrant de perte d’audition est de 78,6%. En revanche, les propriétaires d’aide auditive ont un risque moindre d’être déprimés.
La malentendance non corrigée est un facteur de rejet social
34% des personnes atteintes de perte auditive et non appareillées se sentent régulièrement rejetées. A contrario, 96% des propriétaires d’aide auditive déclarent que leurs appareils auditifs améliorent leur qualité de vie (communication et participation à des activités de groupe). « Les personnes appareillées communiquent plus efficacement et sont de ce fait moins exposées au risque d’isolement social. Les aides auditives ont également un impact positif sur l’emploi ; une meilleure capacité à entendre son entourage implique un sentiment de sécurité et de confiance en soi », commente Phonak.
*En France, l’étude a été menée sur un échantillon de 14 824 personnes dont 1 320 malentendants (non-propriétaires d’aides auditives : 819 personnes ; propriétaires d’aides auditives : 501 personnes).