Estimant que les étudiants étaient en demande d’informations sur la potentielle refonte de leur formation, la Fnea a réalisé un dossier de synthèse sur ses évolutions depuis le décret de 2001.
Cette rétrospective chronologique, titrée « La réingénierie de la formation est un enjeu majeur de la qualité de prise en charge des patients équipés d’aides auditives », se place clairement dans la perspective de l’exercice professionnel. Ce sujet fait partie des priorités de la Fnea depuis sa création en mars 2013. Et le processus d’universitarisation des formations paramédicales (ou intégration dans le système LMD) est en gestation depuis plus de 5 ans. Selon la fédération, les challenges imposés par l’allongement de la durée de vie impliquent la démocratisation de l’appareillage par la réduction du reste à charge et par « le maintien du service rendu au patient malgré une augmentation importante de la population à soigner […] Sans l’intégration d’innovations clés qui amènent une profonde transformation de la prise en charge, notre profession ne sera sans doute pas capable de répondre efficacement à ce défi », estime la Fnea, qui soutient une révision de la liste des compétences à acquérir. Sa synthèse s’ouvre sur le décret de 2001 qui a institué la formation en 3 ans pour les audioprothésistes, passe par l’instauration du numerus clausus en 2015 et les divers rapports sur la formation des professionnels de santé, et se clôt sur l’annonce, pour septembre 2018, du rapport final de la mission de concertation confiée à Stéphane Le Bouler.