Après les masques Sourire d’Odiora et le Masque inclusif, 2 autres masques dit transparent ont reçu l’approbation de la direction générale de l’armement (DGA) pour un usage non sanitaire. La liste à jour des modèles ayant passé les tests est disponible en ligne.
[MAJ] La liste des entreprises ayant soumis avec succès leurs masques au tests de la DGA est consultable sur le site du ministère de l’Economie et des finances. La Direction générale de l’armement précise qu’« elle n’est qu’indicative et n’a pas vocation à se substituer aux rapports de test, qui sont les seuls documents dont la valeur et le contenu font foi. Il est possible aux acheteurs de demander communication de ces rapports auprès des entreprises qui se fondent sur leurs résultats pour commercialiser des masques ».
A l’approche de la rentrée scolaire, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, s’est prononcée pour la généralisation des « masques transparents », qui préservent la lecture labiale et permettent ainsi une meilleure communication avec les malentendants, mais aussi avec les jeunes enfants. En cette période, la demande de masques à visière transparente va croissant, au point que les quelques TPE-PME françaises qui se sont positionnées sur ce créneau peinent à répondre à la demande. A ce jour, trois entreprises françaises ont reçu leur certificat de conformité aux critères fixés par la DGA en termes de filtration et de respirabilité. Pour mémoire, la Direction générale de l’armement avait établi ces spécifications pour les masques grand public (à usage non sanitaire) ainsi qu’un protocole d’essais, en lien avec la Direction générale des entreprises, dès la fin mars. Les masques Sourire, créés par Nathalie Birault et Bruno Savage à Lyon, sont commercialisés depuis le mois de juillet. Le Masque inclusif, conçu par la toulousaine Anissa Mekrabech (entreprise ASA Initia), est également sur le marché depuis plusieurs semaines. Un nouveau modèle dessiné et fabriqué par Delphyne Lumalé, de la petite entreprise basque Where the daffodils grow, a obtenu le feu vert de la DGA ; il est actuellement proposé en pré-commande. C’est également le cas pour la discrète entreprise Lux & Elles. Ces trois derniers modèles sont reconnus compatibles avec un Usage non sanitaire de type 1 (UNS1), c’est-à-dire : à usage des professionnels en contact avec le public.