Réagissant à la parution de l’arrêté fixant le nombre de places en 1ère année d’école d’audioprothèse, la Fédération nationale des étudiants en audio (Fnea) souhaite qu’une approche démographique objective soit adoptée.
Pour la Fnea, « l’objectif annoncé d’environ 300 admissions pour la rentrée 2021-2022 afin de répondre à la demande croissante liée au 100 % santé est donc respecté ». La fédération s’inquiète cependant de l’avenir, estimant qu’il faudra, pour continuer de répondre aux besoins, « que les audioprothésistes formés aient des compétences et connaissances suffisantes » en évitant les « formations de professionnels via des parcours inadéquats »… Référence à peine voilée aux cursus effectués en Espagne et/ou à distance maintes fois dénoncés par les étudiants. Afin d’adapter le numerus clausus français aux évolutions du marché, la Fnea souhaite que les réflexions des acteurs de la filière s’ancrent dans des données objectives et « appelle de ses vœux une enquête de l’ONDS (Observatoire national de la démographie des professions de santé) ».
Nous avons abordé cette question précise – le numérus clausus, la possible évolution démographique et ses effets sur le marché de l’emploi en audioprothèse – avec Dylan Giran au cours de notre émission consacrée au thème “Audioprothésiste, quel est votre job idéal ?”. Vous pouvez la voir en replay jusqu’à vendredi dans la salle de conférence BeAudioprothésiste.