Ouïe Magazine
Publié le 25/05/2022

 

Le directeur général d’Unisson (5 laboratoires, 40 collaborateurs), Sébastien Pradel, a un modèle : Google. Faire de son enseigne, une entreprise « où tout le monde aimerait travailler » est son rêve et pour le partager, il a bâti sa marque employeur.

 

S’appuyer sur le digital

Pour cela, il veille à développer l’image de l’enseigne en misant sur le digital. Un mode de communication d’autant plus important que le réseau a fait le choix, dès sa création en 2006, de proposer un catalogue en ligne. Les mots et les symboles comptent. Ainsi, chez Unisson, on ne reçoit plus en blouse blanche mais dans une tenue plus décontractée. Cette communication externe sert aussi la marque employeur : « Rejoindre Unisson, c’est rejoindre un groupe moderne », selon son directeur général.

 

Afficher ses valeurs

Une page du site internet détaille les valeurs et les ambitions du réseau, mais aussi ses engagements vis-à-vis de ses équipes. Objectif : rassurer le futur candidat. « Ce n’est pas parce qu’on baisse les tarifs que le niveau de service est dégradé : notre collaborateur a le temps nécessaire pour se consacrer à son patient », indique Sébastien Pradel. Un message qui cible également le client. C’est le “double effet” d’une image employeur efficace.

 

Mettre en avant sa dimension sociale

L’image employeur, c’est aussi la dimension sociale (RSE) de l’entreprise. Lors de sa création, Unisson a décidé d’offrir le 2e appareil – qui, à l’époque, n’était remboursé qu’à 50 % – aux patients bénéficiaires de la CMU.  « La marque employeur, c’est la valorisation de nos valeurs. Les nôtres sont l’accessibilité et la transparence », explique Sébastien Pradel.

 

Accepter d’être testé comme employeur

Lorsque l’enseigne recrute, elle permet à ses candidats de passer une demi-journée dans un centre pour “tester” leur futur job. « Pour les six derniers recrutements, c’est nous qui avons été mis à l’essai », plaisante le directeur général d’Unisson. La formation interne est un autre argument central, selon lui : la transmission fait partie de l’identité du réseau. « Dans chaque laboratoire, nous employons trois audioprothésistes avec des niveaux de séniorité divers. Rejoindre une équipe plurielle rassure le jeune qui démarre : il n’est pas livré à lui-même, sait vers qui se tourner en cas de pépin, et a l’assurance d’être formé ».

 

Comment se lancer ?

Pour créer sa marque employeur, Sébastien Pradel conseille de formaliser par écrit les principes essentiels pour l’enseigne : qu’est-ce que je veux véhiculer en tant qu’employeur ? Quelles sont mes valeurs ? Qu’est ce qui fait l’ADN de mon groupe ? Et surtout, suis-je capable d’offrir ce que je promets ? Il est important d’être cohérent. La transparence oblige celui qui l’affiche.

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