Arthur Havis, directeur général d’Écouter Voir et vice-président du Synom et du Synam s’est exprimé sur les résultats des contrôles publiés par la DGCCRF, soulignant la nécessité d’une évolution du 100 % santé en optique.
Déplorant « qu’une partie de la profession n’applique pas correctement ou ne valorise pas assez l’offre du 100 % santé », Arthur Havis estime cependant qu’« il ne faut pas tomber dans des interprétations trop généralistes et [qu’il faut] distinguer les différents degrés d’anomalies : de l’erreur à la fraude ». Représentant l’enseigne Écouter Voir, il souhaite que les travaux de communication autour de la réforme se poursuivent. En tant que vice-président du Syndicat national des centres d’optique mutualistes (Synom), il formule le vœu que l’efficacité de la réforme ne soit pas évaluée qu’en fonction du recours au panier sans reste à charge, mais aussi en analysant « les ventes d’équipements de classe B (avec reste à charge, ndlr) quand leurs tarifs permettent d’être pris en charge par les complémentaires santé ». Pour l’audio comme pour l’optique, Arthur Havis considère « primordial de résoudre la question de l’accès à l’ordonnance pour faciliter l’entrée dans le parcours de soin ».