L’association JNA annonce la tenue de cette 7e semaine de mobilisation pour la santé auditive dans les entreprises, du 17 au 22 octobre.
Si les messages de prévention sur les risques du bruit pour la santé sont aujourd’hui bien diffusés dans les milieux professionnels les plus exposés, « il devient incontournable de mener une politique proactive de réduction des expositions sonores dans toutes les activités économiques » en raison du coût social élevé que représentent leurs impacts. Les effets délétères du stress acoustique, l’« effet cocktail » et leurs conséquences (fatigue, irritabilité, impact décuplé pour les personnes ayant des prédispositions génétiques aux troubles de l’audition…) sont maintenant identifiés, souligne la JNA, qui ajoute que le télétravail n’est pas une solution définitive car les oreilles restent très sollicitées notamment par les visios. Ces connaissances permettent de concevoir des programmes de prévention efficaces dans tous les secteurs d’activité.
Réduire le coût social du bruit au travail
Une étude Ifop JNA avait montré que la perte de productivité liée aux nuisances sonores pouvait être évaluée à 30 minutes par jour et par actif. L’Ademe chiffre à 21 milliards d’euros le coût sanitaire (non marchand) du bruit au travail. Et l’OMS appelle les entreprises à créer des environnements sonores autour de 45 dB(A), les difficultés de concentration survenant à partir de 60 dB(A).
La JNA s’appuie de nouveau sur cette Semaine de la santé auditive au travail pour mobiliser tous les acteurs « politiques, économiques et sociaux pour pousser les actions de préventions primaires au service du développement durable et du respect des besoins physiologiques de l’être humain ».