Le 26e Enseignement post-universitaire en audioprothèse ouvre ses portes demain au centre des congrès de la Cité des sciences (La Villette, Paris 19e). Nous revenons sur les nouveautés de cette année avec Matthieu Del Rio, président du CNA.
Quelles raisons vous ont conduit à choisir “Nouvelles connaissances : nouvelles pratiques ?” pour thème de cet EPU 2022 ?
Nous voulions une approche toujours plus pratique, basée sur le cœur de métier, toujours en faisant le lien entre recherche et application. Les techniques et produits évoluent aussi, ce qui nous oblige à mettre à jour nos connaissances. David Colin a beaucoup oeuvré à l’organisation cette année, ainsi que Charlotte Ballet, qui a notamment sondé les audioprothésistes sur leurs attentes. Nous sommes partis de leurs souhaits pour faire évoluer la formule de l’EPU. Les ateliers qui seront proposés sur les 2 journées, parallèlement aux plénières, en sont l’une des manifestations. Limités à 25 personnes, ils dureront une demi-heure à une heure et seront animés par des Collégiens ou des partenaires, toujours dans une approche pratique.
Vous conservez certains acquis de l’année dernière : les sujets thématisés par demi-journées, le samedi après-midi consacré aux prix, dont celui du poster, et aux jeunes…
Nous gardons bien sûr le moment de dialogue avec les organisations professionnelles, le vendredi en fin d’après-midi, ainsi que l’échange avec la Fnea, après les remises de prix le samedi après-midi. Je trouve que les jeunes font un travail extraordinaire et sont d’une rare maturité.
Quelles sont les autres nouveautés ?
Je suis vraiment content que nous puissions proposer pour la première fois un atelier DPC. Le Syndicat des audioprothésistes et le CNA forment le Conseil national professionnel d’audioprothèse qui donne des indications aux pouvoirs publics sur les orientations de Développement professionnel continu. Le fait de proposer ce type de formation permet de diversifier le programme et de changer les formats. Il a y une autre nouveauté cette année, sur un plan complètement différent : nous proposons aux participants de se retrouver pour une soirée de l’EPU, dans un restaurant sur le toit de la Philharmonie de Paris, qui est à deux pas de la Cité des sciences. Cet évènement est ouvert à tous sur inscription. Nous espérons que ce sera une occasion de poursuivre les discussions, les échanges, avec nos confrères qui nous font l’honneur de venir.
Quelle fréquentation attendez-vous ?
Nous attendons une grosse affluence : tous les espaces d’exposition sont pleins, les partenaires sont encore plus nombreux que l’année dernière.
Avez-vous déjà réfléchi aux éditions suivantes ?
L’un des items de l’enquête réalisée auprès des audioprothésistes portait sur le lieu de l’EPU. Nos répondants se sont dits favorables à une organisation de l’évènement hors de Paris. C’est une possibilité que nous envisageons très sérieusement pour 2023.
Retrouvez cet article en intégralité dans le dernier numéro de L’Ouïe Magazine. Nous vous donnons rendez-vous sur notre stand, à l’EPU dès demain.
