Le chiffre d’affaires mondial consolidé d’Amplifon a dépassé, en 2022, les 2 milliards d’euros (2,119 Md€), en progression de 8,8 % sur 1 an, à taux de change courant (6,8 % à taux constant).
L’augmentation du CA est portée, explique Amplifon, par une croissance organique solide et supérieure à celle du marché, malgré un contexte macro-économique difficile et une base de comparaison élevée. Pour illustrer sa rentabilité, le groupe souligne que sa marge d’Ebitda est au même niveau qu’en 2021 (24,8 %). Il attribue notamment ses succès à des mesures de limitation des coûts « adéquates et efficaces ». Le résultat net atteint 178,5 millions d’euros, en hausse de 13,1 % par rapport à 2021. C’est « la 1ère fois, en 72 ans, que le chiffre d’affaires dépasse les 2 milliards d’euros (…) avec une croissance à 2 chiffres du bénéfice net, qui a conduit à une augmentation de la proposition de dividendes, souligne le CEO d’Amplifon, Enrico Vita. Au cours de l’année, nous avons encore accru notre part de marché, renforçant ainsi notre leadership mondial. »
Le groupe a connu un léger ralentissement de ses performances au dernier trimestre, dû à une demande faiblissante (une contraction était attendue sur le marché français) notamment dans la zone EMEA. Mais sur l’année complète les performances sont comparables à celles enregistrées en 2021. Parallèlement Amplifon a connu une forte croissance organique sur le continent américain (+ 13 %), en particulier en Amérique latine, ainsi que des « performances positives » en Asie-Pacifique malgré les soubresauts de la pandémie.
Le groupe poursuit sa politique d’acquisitions au niveau mondial et annonce avoir racheté 150 points de vente entre octobre et fin février, principalement au Canada, aux Etats-Unis, en Chine, en France et en Allemagne, pour une dépense totale avoisinant les 75 millions d’euros. Affichant un CA toujours en croissance début 2023, Amplifon prévoit – hors évènement macro-économique imprévisible ou reprise de l’activité épidémique – de réaliser en 2023 des performances supérieures au marché et des acquisitions contribuant à la croissance à hauteur de 2 % (contre 3,8 % cette année).