Ouïe Magazine
Publié le 17/11/2023

 

Le 27e Enseignement post-universitaire prend ses quartiers dans la capitale des Gaules pour la 1ère fois, vendredi 24 et samedi 25 novembre. Matthieu Del Rio, président du Collège national d’audioprothèse, nous présente les atouts de cette nouvelle édition et évoque l’actualité de la profession.

 

Pourquoi l’EPU se tient-il à Lyon ?

Le centre des congrès de la Villette étant en travaux, nous avons dû trouver un autre endroit. Le Collège avait fait un sondage auprès des participants de l’EPU pour recueillir leur avis sur un changement de lieu et les retours avaient été positifs. Lyon est très accessible, le palais des congrès était disponible avec un amphithéâtre équivalent à celui de Paris. L’espace exposition, sur un seul niveau, permet d’accueillir les temps de déjeuner, les 2 jours, en plus des pauses. C’est un lieu lumineux et nous espérons que l’ambiance en sera d’autant plus chaleureuse.

En dehors du changement de lieu, y a-t-il des nouveautés ?

Même les conférences qui ont une approche plus fondamentale doivent avoir une partie appliquée. Nous continuons à renforcer les ateliers. Leur nombre a encore augmenté, il y en a 11 différents, avec un travail sur le programme pour que les participants puissent assister aux plénières sur un thème et aux ateliers correspondants ensuite. Nous en avons ajouté un sur l’entraînement auditivo-cognitif, qui est un sujet d’actualité : qui peut le faire ? Avec quelle formation ? 2 orthophonistes interviendront sur ces questions. Pour les sessions plénières, nous travaillons actuellement pour développer plus les interactions avec le public, d’autant que les audioprothésistes sont nombreux à répondre présents cette année ! Par ailleurs, la soirée de l’EPU se tiendra dans un lieu plus grand, La Brasserie de l’Est, que nous avons privatisée. L’objectif est que tous ceux qui le souhaitent puissent y prendre part et développer leur réseau.

J’ai toujours à cœur que les audioprothésistes repartent de l’EPU avec des applications concrètes à mettre en place pour améliorer leurs prises en charge au quotidien.

Cette édition lyonnaise rencontre-t-elle son public ? (Interview réalisée fin octobre)

A 1 mois de l’EPU, nous en sommes à près de 900 participants, avec les exposants (qui sont une trentaine), soit plus de 700 inscrits. C’est 200 de plus que l’année dernière à la même période. J’ai été positivement surpris de cet engouement dès l’ouverture des inscriptions. [Le 16 novembre, le CNA a annoncé que ce chiffre était monté à 1 100 inscrits, ndlr.] Plus généralement, le Collège a gagné en visibilité, il est plus sollicité, plus invité, comme lors de la dernière Journée de l’audition au congrès de la SFORL.

Où en est-on de la réingénierie du diplôme ?

Nous interrogeons régulièrement les pouvoirs publics pour connaître le calendrier dans lequel la réforme de la formation va s’inscrire. Nous savons que c’est prévu, mais j’espère avoir une réponse plus précise rapidement. Le Conseil des centres de formation des universités françaises en audioprothèse (CCFUA), qui rassemble les directeurs d’enseignement, se réunit régulièrement – un grand nombre de Collégiens y participe – pour porter la réflexion, en lien évidemment avec le CNA, les organisations professionnelles, la fédération étudiante. Le conseil d’administration du Collège aura lieu à la veille de l’EPU, nous avons invité le Pr Jean-Luc Puel, qui préside le CCFUA, pour un point d’étape.

Lisez la suite de cette interview dans le dernier numéro de L’Ouïe Magazine.

Et consultez le programme, ci-dessous.

EPU à Lyon, J-7

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