Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, l’organisation interprofessionnelle, dont le Syndicat des audioprothésistes est membre, attire l’attention des pouvoirs publics sur l’intégration dans le Répertoire professionnel partagé de santé (RPPS) de professions non reconnues dans le code de la Santé publique.
Les audioprothésistes ont été très récemment intégrés au RPPS, ce qui représente une avancée, en termes de praticité et de traçabilité tout au long de la vie professionnelle. Les Libéraux de santé s’inquiètent de voir entrer au répertoire des professionnels qui ne sont pas des auxiliaires médicaux reconnus dans le code de la Santé publique. Leurs craintes sont d’autant plus fortes que « d’autres professions, comme les chiropracteurs ou les ostéopathes doivent [le] rejoindre prochainement ». Tout en comprenant l’intérêt d’un répertoire national unique, les LDS appellent de leurs vœux « un annuaire de santé lisible, qui distingue clairement les professions de santé reconnues des professions du secteur social ou du bien-être » ainsi qu’un accès différencié par profession aux données de santé des patients.
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