Fraîchement réélu pour 3 ans, le président du Collège national d’audioprothèse synthétise pour L’Ouïe Magazine les travaux en cours. Ils sont nombreux.
Renouvèlement du bureau, logo revisité, ouvertures de 6 postes de Collégiens… La Société savante veut démontrer son dynamisme et conforter sa visibilité nouvelle par des réformes internes et des projets d’envergure, au rebours de l’image de cercle élitiste qu’elle a pu avoir par le passé.
L’ouverture de 6 places de membres actifs au CNA annonce-t-elle une augmentation du nombre de Collégiens ?
Oui. Il n’avait jamais été touché depuis la création du CNA. Les ouvertures d’écoles, mais aussi le nombre d’audioprothésistes en exercice appelaient une démarche pro-active du Collège et donc une augmentation des membres actifs. J’ai proposé que nous passions de 40 à 50. Nous avons acté cette évolution, qui va être mise en pratique de manière très progressive. Nous commençons par ouvrir 6 places. Nous voulons que les nouveaux Collégiens puissent trouver leur place au sein de l’institution, en douceur, tout comme j’ai procédé à des petits ajustements dans le bureau. Toutes ces évolutions, je les porte dans le respect de mes pairs et des pères fondateurs de la profession.
Ce sont, quand même, des changements importants pour une institution bientôt quinquagénaire…
Beaucoup de choses se mettent en place. C’est un nouveau cycle qui commence, grâce aux échanges très constructifs que nous avons au sein du Collège, du bureau. Comme toujours depuis sa création en 1977, le CNA sait se réinventer. On pourrait avoir l’impression que les statuts sont gravés dans le marbre, figés, mais ce n’est pas le cas ! Nous avons effectué des modifications, pour des enrichissements, des clarifications, pour ajouter les conditions d’admission par exemple. Nous avons précisé notre rôle fondamental dans la définition des programmes d’enseignement, aussi. Le Collège est un laboratoires d’idées. Je propose des choses, qui sont retenues, ou pas, amendées… Il y a un côté œcuménique, des débats contradictoires et c’est une bonne chose ! Notre seul intérêt est la défense de la qualité de l’enseignement, des bonnes pratiques en audioprothèse, de la formation continue.
Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
Nous préparons un bel EPU, à Paris. Nous ne resterons peut-être pas pour toujours à La Villette car on pousse les murs, il faut qu’on se réorganise pour pouvoir accueillir dans de bonnes conditions tous les participants et tous les exposants. Nous publierons bientôt un beau programme scientifique. Le nouveau site du CNA sera mis en ligne en septembre. Il était nécessaire de le rénover, pour correspondre à ce qu’est l’institution aujourd’hui. Mais nous avons aussi des projets de publication, de recherche, dont nous parlerons prochainement…