Wydev, la start-up à l’origine de cette borne de dépistage destinée aux magasins d’optique et aux centres auditifs, annonce une forte accélération de son développement.
Fondée par l’opticien Cyril Lanzetto et l’audioprothésiste Damien Passerat, la jeune entreprise a vu ses effectifs grandir et compte désormais 8 personnes, dont 2 alternants. 70 bornes Wytest sont déployées à ce jour contre 20 il y a un an, une cinquantaine dans des magasins d’optique, le reste en centres auditifs. Cette forte augmentation a débouché sur un triplement du chiffre d’affaires de la jeune entreprise. Elle a maintenant décidé de répondre à des appels à projets destinés aux start-up pour se faire accompagner dans cette nouvelle phase de son développement.
En effet, depuis l’automne 2023, les concepteurs de Wytest ont élargi la gamme de services proposés pour ajouter l’acquisition de leads pour les audioprothésistes (directement intégrés à la plateforme) et un outil de prospection, toujours en prenant en compte les retours des utilisateurs. L’interface a été mise à jour, avec de nouveaux tableaux de bord, pour simplifier le suivi des prises en charge, du dépistage à l’appareillage. Présenté en cette rentrée, le test de dépistage de la vue ajouté à la borne depuis quelques mois permet une rapide mesure de l’acuité, un dépistage de la DMLA, un bilan de la vision chromatique. En optique comme en audio, le compte-rendu issu des tests est adressé au patient.
Wydev sera présent au Silmo, du 20 au 23 septembre, où il dévoilera le nouveau design, plus élancé, de sa borne. La fixation de la tablette par un aimant, la rend plus facile à déplacer, pour permettre le dépistage assis, par exemple. « Des audioprothésistes s’en servent pour créer des animations, en pharmacie, en centre de santé, par exemple, nous précise Cyril Lanzetto. Des opticiens le font aussi, avec notre nouveau test visuel. »
Enfin, parmi les nouveautés en cours de développement, Wydev a mis au point une solution de téléexpertise en audio et en optique. « On veut bouleverser le mode de fonctionnement de nos 2 professions, explique le co-dirigeant. On sait que le nombre d’ophtalmologistes et d’ORL va baisser dans les 10 ans qui viennent. Or la téléconsultation en temps réel est un non-sens : elle prend du temps aux professionnels de santé, alors qu’il est techniquement possible d’envoyer en différé toutes les données à un médecin pour qu’il les analyse. Nous voulons sécuriser le parcours du patient, de son consentement à la procédure de téléexpertise à la réception de l’ordonnance, si nécessaire. » Cette nouvelle fonctionnalité, techniquement opérationnelle, est au début de son déploiement, en test et réservée aux adhérents.
