L’Association nationale de l’audition organise, jeudi 3 octobre à 9h30, une table ronde en ligne qui préfigurera la mobilisation du 14 au 19, autour de la question « Les nouveaux modes de travail peuvent-ils sauver nos oreilles ? ».
Pour susciter la mobilisation des acteurs, pour cette 9ème édition de la Semaine de la santé auditive au travail (SSAT), l’association rappelle les données clés du problème. 1 000 surdités professionnelles sont enregistrées chaque année suite à une exposition sonore. 15 % de la population souffrirait d’acouphènes selon la Haute autorité de santé et les chiffres détaillés publiés chaque année par l’Association nationale de l’audition. Dans l’étude PESA de cette dernière, l’âge moyen de survenue de ces symptômes est de 41 ans. Elle pose donc la question : comment optimiser les modes de travail pour qu’ils contribuent à réduire les risques ? Et elle décline ses recommandations en fonctions des secteurs. Pour les branches professionnelles les plus à risque, les enjeux sont l’égalité entre les salariés quant au port des EPI. L’association milite pour que les risques liés au bruit figurent parmi les priorités de la direction générale du travail. Pour les secteurs moins directement à risque, elle continue à populariser la notion de fatigue auditive et les préconisations de l’OMS : travailler dans des environnements sonores autour de 45 dB. Plus généralement, elle demande toujours la mise en œuvre de repérages systématiques des troubles de l’audition, dans le cadre des politiques RSE des entreprises et de la QVT. La e-conférence du 3 octobre aura pour but de partager les connaissances et les solutions sur ces différents sujets.
