Ouïe Magazine
Publié le 04/10/2024

 

Le député (Horizons) du Maine-et-Loire, réélu début juillet, s’est emparé du thème de la santé auditive. Il le connaît intimement, pour souffrir lui-même d’une perte auditive. Il était présent à la conférence de lancement de la Semaine de la santé auditive au travail et a pris position sur plusieurs points.

 

François Gernigon a lui-même expérimenté les difficultés d’attention souvent associées à la perte auditive, avant d’être appareillé. Depuis plusieurs mois, il travaille sur les sujets ayant trait à la santé auditive et avance aussi bien sur les versants de la prévention que de l’encadrement de la profession. A l’occasion du lancement de la 9ème SSAT, qui aura lieu du 14 au 19 octobre, il a exprimé plusieurs de ses convictions. Tout d’abord la nécessité d’aborder le problème de la qualité de vie au travail sous un angle collectif : « il y a des répercussions individuelles mais aussi sur les entreprises, en termes d’heures d’efficacité perdues. Il y a une dimension économique à prendre en compte. Je ne suis moi-même pas salarié de l’Assemblée nationale, mais avec l’ambiance explosive, parfois les invectives dans l’hémicycle, je plains beaucoup le personnel. Il faudrait qu’il bénéficie d’un bilan. » L’Association nationale de l’audition a saisi cette invitation et indiqué qu’elle allait réfléchir à une action en ce sens.

« En ma qualité de député, je veux porter le sujet de la prévention, de la santé au travail, de l’accompagnement des personnes âgées, qui ne peuvent plus se déplacer, a-t-il déclaré. Il faudrait que les audioprothésistes puissent bien sûr venir à domicile. Mais aussi mieux s’assurer de la qualité d’exercice de la profession d’audioprothésiste et du bon accueil des patients. Je suis à votre disposition pour voir comment faire avancer le cadre législatif sur la perte d’audition. »

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