A la suite de la publication d’un article reprenant le communiqué du Syndicat des audioprothésistes (« Les “réseaux de soins” des complémentaires n’ont aucunement évité l’envolée de la fraude en audioprothèse et ont contribué à la dégradation de la qualité »), nos confrère et consœur d’Opticien-lunetier Magazine ont reçu une demande de droit de réponse de la part de Kalixia.
Dans ce texte, publié in extenso comme il est d’usage dans un droit de réponse, Kalixia répond point par point. Sur l’« inutilité » des réseaux de soins dans la lutte contre la fraude, il juge que « les ventes les plus susceptibles de donner lieu à des fraudes sont moins représentées dans le réseau qu’en cas de ventes hors réseau. En effet, près de la moitié des factures de primo-appareillage hors réseau sont des ventes d’aides auditives 100 % santé, contre 1/3 seulement dans le réseau ».
Il précise ensuite que les contrats proposés aux professionnels de santé n’ont fait l’objet d’aucun recours et que la Commission d’examen des pratiques commerciales (CEPC) n’a établi aucun constat d’illégalité manifeste.
Kalixia ajoute que le rapport de l’Igas sur les réseaux de soins de 2017, cité par le SDA dans son communiqué sur un autre sujet, salue l’impact des plateformes en termes de réduction du reste à charge, pour les assurés qui y recourent.
Enfin, il conclut : « Kalixia n’entend pas entretenir de polémique avec les représentations professionnelles qu’elle respecte et avec lesquelles elle souhaite pouvoir dialoguer (…) quels que soient les désaccords. Il lui importe néanmoins que l’information sur son activité rapportée par voie de presse puisse l’être sur le fondement d’informations véridiques, vérifiées et dans un cadre contradictoire ».