Sym Lab (qui propose aux patients de faire établir des prescriptions d’ophtalmologistes via une téléexpertise) se défend par voie de communiqué des accusations qui vise son activité. La société affirme n’avoir pas reçu la plainte déposée par le Syndicat national des ophtalmologistes français (Snof). L’Ouïe Magazine a pu la consulter.
Sym Lab défend son modèle en affirmant que ses « médicobus » permettent de faire de l’« aller-vers », pour offrir « une réponse sécurisée aux patients éloignés des centres urbains ou confrontés à des délais d’attente insurmontables ». L’entreprise précise que ses services s’inscrivent « dans le cadre d’une collaboration étroite avec un nombre croissant d’ophtalmologues français » et souligne qu’elle permet aux médecins d’utiliser des outils de diagnostic avancés (analyse de fonds d’œil assistée par IA).
Sym Lab indique par ailleurs qu’une première plainte visant ses activités a été classée sans suite et ajoute n’avoir été sollicité « pour aucune nouvelle enquête et procédure » et rester ouvert à « toute demande d’échange constructif ». L’entreprise fait également référence à « des allégations relayées dans l’espace public ». Sans préjuger des suites que la Justice réservera à la plainte déposée par le Snof, L’Ouïe Magazine peut attester de son existence et a pu en prendre connaissance. Elle cible l’exercice illégal de la médecine, conteste la légalité des ordonnances établies dans ce cadre, et vise à la fois les personnes physiques, opticiens employés par Sym Lab et ophtalmologistes, et les entreprises concernées.