Le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) a publié la semaine dernière son atlas démographique, arrêté au 1er janvier 2025. Tandis que le nombre de médecins est, de nouveau, à la hausse, celui des ORL poursuit sa chute.
Le Cnom a enregistré une hausse de 1,7 % sur un an du nombre de médecins en activité. Prochainement et jusqu’en 2040, ces effectifs devraient croitre de 2 % par an. 42 spécialités connaissent une progression, notamment la médecine d’urgence (+ 478 médecins), l’anesthésie-réanimation (236) et la pédiatrie (194). Au rebours, les 3 domaines d’exercice qui ont perdu le plus d’actifs réguliers en 2024 sont : la chirurgie générale (98 médecins en moins), la gynécologie médicale et obstétrique (89) et l’ORL (80 médecins). Il y a eu 120 entrants dans une activité régulière pour 200 sortants.
Au total, la France compte, 2 345 ORL au 1er janvier 2025 contre 2 425 spécialistes en 2024. La baisse est de 3,3 %. Elle était de 1,7 % sur l’année précédente. Par ailleurs, la part des actifs salariés hospitaliers dans le total est de 27 %.
La densité moyenne en France est de 2,83 médecins pour 100 000 habitants (2,85 médecins pour 100 000 en France métropolitaine).
Pratiquement tous les départements connaissent une baisse de leur densité, à l’exception du Gers (+ 30,4 %), de la Charente-Maritime (+ 28,3 % en densité), de la Meurthe et Moselle (+ 17,8 %), de l’Ille et Vilaine (+ 3,8 %), de la Corrèze (+ 1,6 %), du Jura (+ 1,2 %) et de la Lozère (+ 0,7 %). En rappelant que ces variations ne signifient pas forcément une hausse du nombre de praticiens, elles peuvent correspondre à une baisse du nombre d’habitants.