L’arrêté relatif aux orientations de DPC à respecter dans les 3 prochaines années a été publié le 1er août 2019 au Journal Officiel. Pour les audioprothésistes, elles sont au nombre de trois.
Comme tous les professionnels de santé, les audioprothésistes sont soumis à l’obligation de DPC. Pour chaque période triennale, ils doivent engager 2 actions différentes de DPC sur les thématiques correspondant aux orientations fixées par arrêté et concertées avec les organisations professionnelles. Pour la période 2020 – 2022, ces orientations sont « Contrôle d’efficacité audioprothétique par mesure objective du gain fonctionnel », « Prise en charge audioprothétique du patient acouphénique » et « Appareillage pédiatrique ».
Chacune de ces orientations est accompagnée d’une fiche de cadrage qui en expose le contexte, les enjeux et le périmètre. Ces fiches, publiées sur le site de l’Agence nationale du DPC, constituent une référence partagée pour l’ensemble des acteurs de ce dispositif, notamment pour les organismes de formation dans la construction de leurs actions. Elles listent pour chaque thème les objectifs de transformation des pratiques, des processus ou des résultats de soins, ainsi que les éléments de programme devant être intégrés aux modules de formation. Ainsi, pour le contrôle d’efficacité audioprothétique par mesure objective du gain fonctionnel, ces derniers devront par exemple aborder, entre autres, la mesure in vivo, la mesure électro-acoustique équivalente au coupleur et la mesure du gain fonctionnel à l’aide des tests phonétiques et psychoacoustiques. Pour la prise en charge audioprothétique du patient acouphénique, les actions DPC devront permettre d’améliorer la connaissance des outils et leur utilisation (tests d’évaluation subjectifs et psychoacoustiques, appareils équipés des fonctions adaptées aux acouphènes et à la rééducation auditive…). Enfin, en ce qui concerne l’appareillage pédiatrique, les formations DPC intégreront notamment les caractéristiques des prothèses conventionnelles et implantées spécifiques à l’enfant et des aides techniques connectées et/ou complémentaires, ainsi que le contrôle d’efficacité prothétique adapté à l’enfant.
Notons que l’arrêté du 31 juillet sera, selon l’Agence nationale du DPC, complété à l’automne par des orientations issues du dialogue conventionnel, portées par l’Assurance maladie et les partenaires conventionnels.