Dans une question écrite du 18 juin, Françoise Férat, sénatrice de la Marne (Union Centriste), demande au gouvernement de faire connaître sa réponse aux propositions portées par la profession sur le grand âge.
Rappelant la prévalence de la surdité après 50 ans, son lien avec le sur-risque de dépression, mis en évidence par l’Inserm, ainsi que l’étude publiée en juillet 2017 dans la revue The Lancet montrant que la correction auditive était l’un des principaux facteurs modifiables en milieu de vie pour prévenir la démence, Françoise Férat s’est fait l’écho des propositions formulées par les représentants des audioprothésistes. Pour mémoire, l’Unsaf a publié le 4 juin un communiqué rassemblant ses réflexions sur l’aménagement du 100 % santé et les inscrivant dans les discussions parlementaires sur la prise en charge du « 5e risque ». La sénatrice de la Marne a mis en avant 3 des pistes avancées, qui permettraient de retarder l’entrée dans la dépendance et faciliteraient le maintien à domicile : mise en place d’un tiers payant généralisé, reste à charge zéro dès que possible et instauration de règles inspirées du « recueil de règles de bonnes pratiques de la profession d’audioprothésiste ». Elle demande « la position du gouvernement sur ces propositions ». Le ministère des Solidarités et de la Santé n’a pas encore fait connaître sa réponse.