La Fédération nationale des étudiants en audioprothèse se désolidarise de la contribution signée par une dizaine d’organisations d’étudiants en santé sur le grand âge et annonce poursuivre ses actions pour une meilleure prise en compte de l’audition dans les réflexions en cours.
11 fédérations d’étudiants en santé ont publié la semaine dernière une contribution sur le grand âge et la perte d’autonomie. Dénonçant l’absence de toute proposition liée au déficit auditif dans ce document, la Fnea prend ses distances. En effet, l’impact des troubles auditifs sur la santé en général, et plus particulièrement les fonctions cognitives, la démence et la dépression est aujourd’hui bien documenté. « A ce jour, trop peu d’actions de prévention, de dépistage et d’information sur les possibilités de prise en charge sont réalisées », estime la fédération. Elle regrette que les troubles auditifs soient les « grands oubliés » des 33 propositions mises sur la table par ces 11 organisations d’étudiants en santé. La Fnea annonce donc « rejoindre les travaux de groupe menés avec les autres fédérations d’étudiants en santé afin d’apporter ses propositions et son expertise sur la prise en charge des malentendants, indispensable pour lutter contre la perte d’autonomie ».