Le fabricant étaie sa philosophie de développement par la mise en avant d’études scientifiques montrant que le cerveau travaille mieux s’il a accès à tout le paysage sonore.
Les dernières études menées dans le centre de recherche d’Oticon à Eriksholm, à l’aide d’électroencéphalogrammes, sont venues corroborer les résultats de recherches indépendantes, basées sur la magnétoencéphalographie et les mesures par électrodes profondes. Ces travaux ont établi que le système auditif du cerveau se subdivise en 2 parties (orientation et concentration), qui travaillent ensemble afin de restituer au cerveau une scène sonore complète. Tandis que le système d’orientation analyse constamment les sons ambiants, le système de concentration agit comme un premier traitement du signal, permettant au cerveau de choisir ce qu’il veut écouter. Les compromis opérés dans les aides auditives pour éviter l’effet Larsen, réduire les bruits et prioriser la parole aboutissent à une « approche limitative du traitement de la perte auditive [qui] oblige le cerveau à travailler encore plus pour combler les lacunes », estime le fabricant, qui se positionne en alternative. Dans sa philosophie BrainHearing, les aides auditives doivent restituer au patient tous les sons pertinents afin de fournir au cerveau un code neural de qualité. « Si le cerveau n’est pas pleinement soutenu pour fonctionner de manière naturelle, il compense et change, sans parler du stress inutile qu’il subit, explique Thomas Behrens, responsable du département Audiologie chez Oticon. Il est clairement prouvé qu’une perte auditive non traitée et ses conséquences pour le cerveau sont en lien avec l’isolement social et la dépression, un risque significativement accru de démence et plus de cas de blessures par suite de chutes. »