Pour la 24e Journée nationale de l’audition, l’association lance le défi d’une « journée sans écouteurs » afin de promouvoir leur « utilisation safe » et plus généralement les pratiques d’écoute qui épargnent l’ouïe.
Le sondage Ifop-JNA 2020 soulignait l’usage intensif des écouteurs par une partie de la population. Dans cette enquête, près d’une personne sur 5 déclarait les utiliser plus de 2 heures par jour et 38 % une à deux heures. Le quart des sondés avouait avoir pour habitude d’écouter à volume fort. Au rebours du cliché, les jeunes ne sont pas les seuls concernés : 36 % des 50-64 ans se disent utilisateurs d’écouteurs. Depuis, l’association JNA a, à plusieurs reprises, attiré l’attention sur le fait que les confinements et le télétravail ont renforcé ces tendances. Les écouteurs sont utilisés largement pour suivre des conversations téléphoniques ou en visioconférence, regarder des films sans déranger son entourage… Partant de ces constats, elle lance une « journée sans écouteurs », non pour en condamner l’usage en général mais pour sensibiliser le grand public : « les écouteurs greffés à longueur de temps sollicitent les cellules de l’oreille et créent un stress acoustique parfois sans discontinuité. Or il est possible de « consommer » autrement et de manière plus safe ». L’association souhaite notamment promouvoir certaines pratiques : varier les sources (casque, enceintes…), modérer la durée et le volume lors de l’écoute de musique, ménager des moments de calme ou de silence (après une visio, par exemple), veiller collectivement à réduire les bruits ambiants, le brouhaha.