Comme chaque année, l’association JNA dévoilera un sondage sur la santé auditive des Français. En amont de l’évènement, elle en annonce les thèmes phares.
Amener les pouvoirs publics à modifier leur approche de la santé publique en matière d’audition : tel est le credo de la JNA depuis sa création. Pour la 24e Journée nationale de l’audition, le 11 mars, plusieurs thèmes seront mis en avant, points de vigilance ou pistes d’amélioration dans la prise en charge des troubles auditifs, dans la période actuelle.
- L’utilisation massive des écouteurs, renforcée par le développement des échanges distanciels et du télétravail, présente des risques pour l’ouïe. La JNA lance donc le défi d’une journée sans écouteurs et avance des conseils de bonnes pratiques.
- Le risque de report des soins auditifs. En cette année historique de mise en œuvre du 100 % santé, la JNA alerte sur la possibilité que des rendez-vous de suivi prothétique soient relégués au second plan par certains patients, notamment ceux de 70 ans et plus non vaccinés, avec en conséquence une potentielle baisse de l’observance.
- Les difficultés de compréhension de la parole liées au port du masque. L’association veut initier une réflexion sur le maintien du lien social malgré les mesures barrières.
- Le risque d’une baisse du port des protections auditives en milieu bruyant, en raison des nombreuses contraintes sanitaires : parmi toutes celles-ci, l’utilisation rigoureuses des PICB peut se trouver minorée.
« La culture curative de l’audition est aujourd’hui contreproductive en alimentant les résistances à la mise en place d’une nouvelle hygiène de santé intégrant l’audition […] Il est pourtant possible d’agir sur des survenues majoritairement évitables d’effets auditifs et extra-auditifs du bruit », affirme l’association JNA.