Le contexte sanitaire joue à la baisse sur le moral des Français, dont les audioprothésistes font partie. D’après les résultats de notre sondage express, ils apparaissent cependant plus sereins que la moyenne.
Chiffres de l’Insee et sondages d’opinion montrent que les Français ont le moral en berne depuis le début de l’année. L’indice synthétique de l’Institut national de la statistique et des études économiques mesurant la confiance des ménages est de nouveau en chute, après un sursaut en décembre : les Français sont moins nombreux à penser que leur niveau de vie va s’améliorer, plus nombreux à redouter le chômage… Une enquête réalisée par l’institut rennais Gece en février montre que 31 % des Français disent avoir un mauvais état moral contre 10 % avant la crise sanitaire ; 4 sur 10 l’ont vu baisser depuis l’année dernière. Les fermetures des restaurants, des commerces hors alimentaire, des parcs et jardins, des lieux culturels et des bars sont pointés comme les plus déprimants. Et l’on sait, par ailleurs, que les étudiants sont particulièrement frappés, psychologiquement, par les mesures sanitaires, y compris ceux en école d’audioprothèse.
Dans ce contexte, L’Ouïe Magazine a voulu prendre le pouls des audioprothésistes, sachant que le début d’année est plutôt prometteur en termes de développement de leur activité (voir notre sondage sur l’évolution du nombre de rendez-vous depuis le 1er janvier). Selon vos réponses, le moral des audioprothésistes est plutôt meilleur que celui des Français, en moyenne. Plus de 4 sur 10 disent se porter bien. Et surtout 3 sur 10 relativisent leur situation, se sachant en meilleure posture que bien d’autres catégories de population. Un quart, cependant, n’est pas serein. La conjoncture sanitaire, économique et sociale pèse sans aucun doute fortement dans ces résultats. Les belles perspectives ouvertes dans le secteur de l’audioprothèse n’effacent pas tous les facteurs d’inquiétude et d’incertitude de la période.
