La Haute-Garonne a débuté l’expérimentation fin août, suivie de la Somme et de la Loire-Atlantique, en prévision de la généralisation de Mon espace santé à tous les Français, en janvier 2022.
Le décret contenant les dispositions pratiques de mise en œuvre de Mon espace santé a été publié au JO le 7 août dernier, enterrant par la même occasion le Dossier médical partagé (DMP), lancé officiellement en 2011 et qui n’a jamais véritablement trouvé son public. Le nouvel espace numérique de santé est actuellement expérimenté dans 3 départements métropolitains. Les assurés haut-garonnais, samariens et mariligériens, ont (ou vont d’ici peu) recevoir un mail de l’Assurance maladie leur proposant de se connecter sur la nouvelle plateforme. Leurs comptes seront créés automatiquement mais ils pourront s’y opposer, par mail, téléphone ou en présentiel. La même procédure est pour l’instant retenue pour la généralisation de Mon espace santé à tous les Français, en janvier 2022.
A compter du 1er janvier, tous se verront également attribuer un numéro d’identité nationale de santé (INS), permettant de le retrouver dans la plateforme. Celle-ci comprendra à terme : un DMP amélioré, où les professionnels dotés d’une carte CPS pourront trouver l’historique du patient (ordonnances, traitements, résultats d’examens, antécédents, comptes-rendus d’hospitalisation, vaccination), une messagerie sécurisée, un agenda des rendez-vous médicaux du patient et un catalogue de services numériques de santé référencés par l’État.
Une campagne pour préparer l’atterrissage de Mon espace santé
Pour soutenir ces prochaines mises en œuvre, le ministère des Solidarités et de la santé a lancé il y a quelques jours une campagne de communication intitulée « Oui à la e-santé », destinée à montrer ses avantages, pour les patients et pour les professionnels. Une série de problématiques actuelles est abordée sous forme de questions : « Et si on pouvait consulter son médecin sans avoir à se déplacer à son cabinet ? », « Et si le numérique pouvait changer notre expérience de l’hôpital ? », « Et si toutes les Françaises et tous les Français pouvaient profiter des avantages que le numérique apporte à leur santé ? ».