Moins d’un an après sa précédente enquête, la Fédération a de nouveau sondé les étudiants de 1ère année, pour connaître les profils et les parcours de cette 2e promotion sélectionnée par Parcoursup.
Quoique moins marquée que dans les rangs des 2e années, la féminisation de la filière se confirme avec 66,3 % d’étudiantes admises (vs 72,2 % en 2020). La pyramide des âges reste stable, environ les 2/3 des étudiants ont entre 17 et 19 ans. La procédure d’admission par Parcoursup continue à faire baisser l’âge moyen des entrants en 1ère année : un peu plus 45 % des aspirants audios arrivent directement du lycée. Comme la précédente, la promo 2021/2024 est composée d’ex-élèves de bon niveau. Les détenteurs du Bac S sont toujours les plus largement représentés (86 %), tout comme les récipiendaires de mentions (88 %).
Une diversité de profils qui se maintient
Les étudiants en réorientation restent cependant nombreux (37 % de l’échantillon). L’entrée en école d’audioprothèse vient alors très souvent après un passage en Paces, ou, plus marginalement, après un BTS opticien-lunetier ou une inscription en licence de biologie. Près de 12 % des actuels étudiants de 1ère année étaient en activité professionnelle avant d’intégrer l’école. Et environ 7 % du total suivent une formation continue. La procédure Parcoursup finit de vider les prépas, qui n’ont plus concerné que 2,7 % des impétrants l’année dernière ; près de 96 % des admis en 2020 n’avaient jamais tenté le concours.
Un choix affirmé
L’audioprothèse reste un vrai choix, le 1er pour 87,5 % des répondants, à peine un point de plus que l’année dernière. Plus de 36 % d’entre eux ont même formulé 4 vœux (le maximum possible) en audioprothèse. Sans changement, le cursus en audio est bien une formation sélective : comme en 2020, 25 % des candidats se sont vu offrir une place dans l’une des 9 écoles, 3 quarts n’ont donc pas obtenu le sésame. Sur tous les étudiants de 1ère année, 19 % ont pensé à suivre un cursus à l’étranger s’ils avaient échoué. C’est un peu moins qu’il y a 1 an (22,7 %), mais cela reste un sujet de préoccupation pour la Fnea.