Les 18 étudiants de la promo 2022 de l’école d’audioprothèse de Lille ont soutenu avec succès leurs mémoires, les lundi 27 et mardi 28 juin.
Pour sa première promotion, l’école de Lille a fait le choix de ne pas organiser de session en septembre et de valider les diplômes fin juin : les 18 étudiants de 3e année (sur les 25 inscrits en 2019) ont obtenu le sésame au terme de leur soutenance. « Ils ont fait le job, ils ont présenté de beaux mémoires dont plusieurs auraient le niveau pour concourir au prix du CNA, souligne Christian Renard, responsable pédagogique de l’école dirigée par le Pr. Christophe Vincent. Cette promotion a essuyé les plâtres, la création de l’espace de simulation vient de se terminer et elle a subi le Covid et les confinements de plein fouet… Les étudiants ont énormément progressé au cours de ces 3 années, nous en sommes très contents et fiers. » L’enseignant partage également sa satisfaction d’avoir des personnes en reconversion dans les diplômés, dont des “repêchés” à l’oral lors de la sélection à l’entrée (avant la mise en place de Parcoursup), ce qui apporte une diversité de profils à cette 1ère promo. Il souligne enfin l’ambiance bienveillante qui a régné entre les étudiants, notamment lors des présentations, devant les 3 années réunies, des cas cliniques rencontrés en stage.
Fraîchement diplômé, Julien Graff (3e en partant de la gauche au dernier rang sur la photo) témoigne également d’une très bonne expérience tant sur le plan humain que sur celui de la formation. « La crise Covid a demandé de la réactivité de la part du corps enseignant et nous avons été super bien encadrés par une équipe pédagogique qui nous a donné des connaissances mais qui était aussi soucieuse de nous transmettre les bonnes pratiques et les missions de l’audioprothésiste en tant que professionnel de santé. C’était très enrichissant et nous avons désormais les capacités pour prendre en charge sereinement les patients. » Les diplômés de Lille sont parmi les premiers de 2022 à arriver sur le marché de l’emploi. Les 18 étudiants ont tous des projets différents, beaucoup vont retourner vers leur région d’origine, comme Julien Graff qui prend ses fonctions d’audioprothésiste dans deux centres Audika en région parisienne. Mais quelques-uns ont aimé la région lilloise et envisagent de rester dans le nord de la France.
