Le réseau de soin a tenu à souligner qu’il n’avait « pas subi de cyberattaque directement ou indirectement via l’interconnexion avec les organismes de tiers payant ». Il fait cependant le point sur les tentatives de fraudes et les risques que courent les professionnels de santé et leurs patients.
Dans une communication à destination de ses partenaires, Carte Blanche explique que son « système d’information a démontré son bon niveau de sécurité et de robustesse ». Le réseau de soin décrit aussi la façon dont les pirates ont procédé : en envoyant des pièces jointes infectées à des professionnels de santé, puis en craquant des log-in et mots de passe d’accès aux plateformes de tiers payant. Carte Blanche a réagi en fermant le portail CBPEC, par précaution. 2 tentatives de connexions suspectes ont été arrêtées par les dispositifs de sécurité le 27 janvier. Outre la mise en place d’une cellule de crise et l’analyse des flux CBPEC, Carte Blanche a initié une campagne de sensibilisation auprès des professionnels de santé pour leur demander de changer de mots de passe.
Le réseau de soin révèle enfin qu’un bénéficiaire a été contacté hier par une personne se faisant passer pour le responsable d’un magasin d’optique, pour lui demander de régler un reste à charge par carte bancaire par téléphone. Cela illustre le risque que l’attaque visant les plateformes de tiers payant fait peser sur tous les patients concernés.
