Un article du quotidien Ouest-France attire l’attention sur le prochain départ en retraite, sans remplaçant, du dernier ORL libéral des Deux-Sèvres… Une situation que connaissent malheureusement de plus en plus de départements.
L’article mis en ligne par Ouest-France/Le Courrier de l’ouest (édition abonnés) ce samedi 4 mai, annonce le départ en retraite fin juin, sans spécialiste pour le remplacer, du dernier ORL en ville « au nord des Deux-Sèvres ». Dans l’entretien, celui-ci indique qu’il réalisait environ 5 000 actes par an et évoque à la fois la charge de travail et le coût de l’équipement d’un cabinet, comme freins à l’installation des médecins de sa spécialité.
Cet exemple spécifique est significatif de la baisse du nombre d’ORL en exercice et plus particulièrement en libéral. Tant les décomptes de la Drees que de l’Assurance maladie en font état. Pour cette dernière, à fin 2022, il ne restait qu’un ORL en libéral dans le Cantal et en Lozère, aucun dans la Creuse. On observe la même difficulté en Guyane et à Mayotte.
Source : data.ameli.fr. Effectif par département des Oto-rhino-laryngologistes libéraux en France, en 2022.
Dans les données de la Drees, début 2023, il n’y avait plus d’ORL en libéral dans l’Aveyron (2 en exercice mixte), ni en Corrèze (6 en mixte), ni dans la Meuse (2 en mixte). Et 1 seul en Haute-Loire (3 en mixte) comme en Mayenne, dans le Territoire de Belfort (5 en mixte), dans la Nièvre (3 en mixte) comme en Haute-Saône et dans les Deux-Sèvres (5 en mixte), département évoqué au début de cet article.
Retrouvez ci-dessous les chiffres de la Drees pour votre département :
