Nommée ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, Geneviève Darrieussecq souhaite axer sa feuille de route sur l’accès aux soins. La successeuse de Catherine Vautrin mise sur le décloisonnement du système de santé et veut encourager les initiatives locales.
Geneviève Darrieussecq, membre du bureau exécutif national du MoDem depuis 2009, est médecin allergologue de formation. Son expérience politique compte plusieurs mandats locaux : conseillère régionale d’Aquitaine, maire de Mont-de-Marsan, députée des Landes. Elle a par ailleurs fait partie de plusieurs gouvernements, comme secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens Combattants et ministre déléguée chargée des Personnes handicapées.
Dans le cadre de la passation de pouvoirs qui a eu lieu aujourd’hui 23 septembre, Geneviève Darrieussecq a déclaré que l’accès aux soins devait « être partie intégrante de l’aménagement du territoire. Nous avons beaucoup de travail et je sais parfaitement comment fonctionne le système de santé, puisque je l’ai éprouvé moi-même. C’est un système qui doit certainement se décloisonner, où chacun doit considérer l’autre non pas comme un concurrent mais comme un compagnon de route. Il y a beaucoup d’initiatives locales, j’en connais d’excellentes sur les territoires », a-t-elle déclaré. Ces propos pourraient évoquer, en creux, un possible développement des délégations de tâches. La nouvelle ministre a par ailleurs souligné l’importance de la prévention pour vieillir en bonne santé et sa volonté d’agir sur ce sujet.
Notons qu’elle avait a abordé le 100 % santé en 2023 lorsqu’elle était ministre déléguée chargée des Personnes handicapées. Elle avait alors déclaré qu’une évolution de la réforme « sera très certainement envisagée » suite aux discussions engagées avec les organisations professionnelles des secteurs concernés (optique, audioprothèse et dentaire). A la faveur de son arrivée avenue de Ségur, ces dernières devraient l’inviter rapidement à rouvrir le dossier. L’année précédente, en 2022, elle s’était également prononcée en faveur des réseaux de soins et affirmé que le fonctionnement de ces dispositifs « ne semblait pas devoir être réformé ».
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