La journée internationale du 3 mars, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé, reprend la thématique de 2024, « Changer les mentalités sur les surdités », mais en insistant cette fois sur l’“empowerment”, autrement dit le fait de se donner les moyens d’atteindre cet objectif.
Les messages clés de la prochaine Journée mondiale de l’audition rejoignent largement ceux de l’an dernier : que les mentalités et les comportements changent pour que chacun se protège mieux des sons forts, fasse vérifier son audition dès que nécessaire, et pour apporter l’accompagnement adapté aux patients porteurs d’un déficit auditif. Pour l’OMS, plus de 500 millions de personnes sont susceptibles de présenter des surdités nécessitant une prise en charge, d’ici 2030. Et plus d’un milliard de jeunes dans le monde sont exposés à un risque de perte auditive irréversible du fait de leurs pratiques d’écoute.
Pour rappel, en 2024, 625 évènements ont été organisés dans 82 pays, dans le cadre du “World Hearing Day” (WHD). Pour le 3 mars 2025, l’organisation mondiale annonce le lancement d’une norme établissant les standards d’une écoute non-dangereuse (fruit d’une collaboration entre l’OMS et L’Union internationale des télécommunications, agence des Nations unies pour le développement des technologies de l’information et de la communication). Elle prévoit aussi de présenter un module éducatif sur les pratiques d’écoute intelligentes, qui pourra être intégré aux programmes scolaires.