Le Premier ministre a présenté le 25 avril le pacte gouvernemental de lutte contre les déserts médicaux. Parmi les mesures prévues, plusieurs concernent les professions paramédicales et notamment les audioprothésistes.
Ce « plan d’action pour renforcer l’accès aux soins des Français » fixe 4 priorités : permettre à plus de jeunes d’accéder aux études de santé, développer le principe de solidarité entre médecins pour augmenter l’offre de soins dans les actuels déserts médicaux, unir les compétences entre professions de santé et enfin créer, avec les élus locaux, des conditions attractives pour les professionnels et les étudiants.
Parmi les mesures prévues pour « moderniser les organisations et unir les compétences pour soigner plus de patients », une concerne les audioprothésistes. Le gouvernement prévoit de les autoriser à retirer les bouchons.
Dans le même chapitre, d’autres dispositions visent à étendre les compétences, entre autres, des orthophonistes, des podologues et des opticiens-lunetiers. Pour ces derniers, l’autorisation d’intervenir dans les Ehpad, actuellement expérimentale, serait généralisée. Et leur capacité d’adapter les primoprescriptions serait facilitée. Enfin, pour élargir le recours à la téléconsultation, le gouvernement veut supprimer le plafonnement à 20 % de l’activité en distanciel pour les médecins retraités qui continuent à pratiquer.
Avec toutes les mesures du pacte concernant les médecins et les professionnels de santé, le gouvernement espère débloquer 50 millions de consultations supplémentaires dans les zones sous dotées.