Lors d’une séance de questions au gouvernement, le ministère de la Santé a déclaré vouloir engager « des travaux de mise à jour de la nomenclature des audioprothèses ».
Ce mercredi 8 juin au Palais Bourbon, le député Franck Gilard (LR) a interpellé le gouvernement au sujet de la « situation des malentendants face au coût des audioprothèses ». Après avoir cité les récents rapports de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), de la Cour des comptes et de l’UFC-Que Choisir (sic), et dépeint un « marché en croissance rapide, mais opaque et peu concurrentiel », l’élu de l’Eure s’est préoccupé des mesures envisagées par le gouvernement « afin de résorber le non équipement d’au moins deux millions de malentendants qui renoncent en raison d’un coût trop élevé, au lieu de continuer à préserver la rente économique des 3100 audioprothésistes réglementés ». Ambiance…
En l’absence de Marisol Touraine, c’est Ségolène Neuville, secrétaire d’État aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion, qui s’est avancée pour lui répondre. en rappelant d’abord les différents dispositifs de prise en charge (CMU-C, ACS, PCH). Et, afin de remédier à une situation où, selon elle, « les tarifs peuvent varier du simple au double » et où « les patients ont du mal à s’y retrouver pour déterminer quels sont les produits les plus adaptés à leurs besoins », la secrétaire d’Etat a annoncé que le gouvernement allait « donc engager des travaux de mise à jour de la nomenclature des audioprothèses pour renforcer la transparence des tarifs et le lien entre le prix et les caractéristiques de l’appareil ». Sans autre précision de calendrier.
L’intégralité des échanges en cliquant ici (rubrique « Situation des malentendants face au coût des audioprothèses » dans la colonne de droite)