A l’occasion de sa traditionnelle soirée annuelle qui s’est déroulée le 25 janvier à Paris, dans le prestigieux décor du Musée Jacquemart-André, la plateforme a fait le point sur son actualité et ses résultats 2016.
Marianne Binst, directrice de Santéclair (10 millions de bénéficiaires), a souligné que le réseau Santéclair Audio compte désormais 750 partenaires et que le prix d’un équipement binaural y est en moyenne de 2 000€ (contre 3 000€ sur le marché en général). En 2015, le conventionnement avec la plateforme a représenté selon ses déclarations « 41 000 € de CA » en moyenne par partenaire et 20 000 personnes ont été équipées. « On s’installe durablement dans le secteur », s’est-elle réjoui. Revenant également sur le lancement de TP+, Marianne Binst a indiqué que cet outil va aider Santéclair à « avoir une vision globale du marché » et à affiner son offre de services, qui sera par ailleurs intégralement digitalisée prochainement.
Concernant l’optique, Santéclair assure que, désormais, « 6 porteurs sur 10 achètent leur équipement dans le réseau ». Le chiffre d’affaires transité par le réseau optique s’est monté l’année dernière à « plus de 328 millions d’euros » (contre 318 millions d’euros en 2015, soit une hausse d’un peu plus de 3%), le partenariat avec la plateforme représentant « en moyenne 109 000 € de CA » pour un opticien.
« Faire des choses que la Sécu ne peut pas faire »
Alors que certains candidats à la présidentielle envisagent de revoir l’articulation des régimes obligatoires et complémentaires, Marianne Binst a par ailleurs insisté sur le caractère essentiel de la mixité RC / RO et le fait que « le rôle de chacun doit être affiné ». « Nous avons la capacité de faire des choses que la Sécu ne peut pas faire. Notre travail consiste à mettre en place des actions de concurrence dans des domaines où la concurrence peut s’exercer », a-t-elle déclaré en insistant sur la nécessité, dans ce contexte, de permettre aux acteurs de la complémentaire santé d’accéder à certaines données de santé.