L’enseigne a commandé une enquête sur les nuisances sonores que subissent les Français au travail et veut faire intervenir des audioprothésistes dans les entreprises.
Le sondage OpinionWay* met en lumière deux problèmes majeurs : le bruit n’est pas identifié clairement comme source de maux (1 actif sur 2 exposé sur son lieu de travail n’a pas l’intention d’agir) et les répondants appréhendent de révéler une gêne auditive liée à leur univers professionnel. Pourtant, les difficultés liées à l’environnement sonore sont patents -problèmes de concentration pour 31% des personnes interrogées, stress et manque de patience pour respectivement 29 et 27 %- et ne se limitent pas au temps professionnel : l’intolérance au bruit et la fatigue se manifestent aussi au domicile. 8 actifs sur 10 de plus de 35 ans se déclarent autant ou plus soumis au bruit qu’il y a 20 ans. Fort de ces constats, Audika souhaite alerter les entreprises, l’opinion et les pouvoirs publics pour favoriser des pratiques de protection de l’ouïe et de dépistage des troubles de l’audition. En association avec Bruitparif, observatoire du bruit au quotidien en Île-de-France, l’enseigne veut mettre l’accent sur les métiers où la surexposition au bruit est réelle mais méconnue, notamment les coiffeurs (sèche-cheveux), les dentistes (turbines) et barmen (niveau sonore de la musique). Elle propose 4 pistes d’action : mesurer annuellement le volume sonore sur les lieux de travail, faire venir des audioprothésistes sur place pour dépister les problèmes auditifs des employés qui le souhaitent, mettre à disposition des bouchons d’oreilles ou appareillages adaptés et enfin faciliter l’aménagement des espaces professionnels ou des temps de travail -y compris par le télétravail- pour les salariés qui ont besoin de s’isoler pour se concentrer.
* Etude réalisée, du 19 janvier au 26 janvier 2017, par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 1 002 répondants âgés de 35 ans et plus, représentatif de la population française âgée de 35 ans et plus (constitué selon la méthode des quotas cf. Insee Enquête Emploi 2012).