Le syndicat a rencontré Agnès Buzyn le 4 juillet, avec le Synam, le Synea et le pôle audiologie du Snitem, pour aborder la mise en oeuvre du protocole d’accord signé en juin sur le RAC 0 et ses corollaires.
A l’occasion de cette réunion demandée par l’Unsaf, « la ministre a réaffirmé son engagement dans l’accord et le soutien apporté à la filière », explique le syndicat dans un communiqué. Il confirme que les différents points devant encore être traités le seront rapidement, comme l’évolution de l’actuelle offre sans reste à charge pour les bénéficiaires de la CMU-C, les modalités de la future offre pour les bénéficiaires de l’ACS ou les niveaux de remboursements des Ocam en 2019 et 2020, années de transition avant le RAC 0 intégral . « Par ailleurs, l’accord du ‘reste à charge zéro’ appelle à une refonte du devis pour plus de clarté et de transparence au bénéfice de l’ensemble des acteurs », ajoute l’Unsaf.
Le syndicat souhaite aussi mettre un terme « aux publicités trompeuses et abusives » : en parallèle du RAC 0, il appelle Agnès Buzyn à encadrer la communication dans le secteur et à mettre en place des règles de bonnes pratiques construites avec la profession. L’organisation professionnelle a enfin proposé le lancement d’une étude sur l’évaluation de l’impact de la prise en charge des troubles auditifs liés au vieillissement sur la prévention du déclin cognitif, dans le cadre du volet recherche du futur Plan national de santé publique (PNSP).
« L’Unsaf souhaite poursuivre et intensifier les échanges et le dialogue avec la ministre et ses services afin d’assurer les meilleures conditions possibles de mise en œuvre et de suivi de l’accord, dans l’intérêt des patients déficients auditifs et de la profession », conclut le communiqué.
Crédit photo : ministères sociaux / Dicom / Jacky d. Frenoy