Dans la perspective d’un relèvement progressif du numerus clausus, la Fédération étudiante lance cette enquête afin de mieux connaître le maillage territorial des audioprothésistes.
La réforme ‘‘100 % santé’’ prévoit l’augmentation du numerus clausus (238 places en 2018) pour atteindre 300 étudiants en 2021. Selon la Fnea, les données concernant les diplômés ne tiennent compte que des écoles françaises et non des jeunes professionnels formés à l’étranger et disposant d’une autorisation d’exercice en France ou d’une équivalence. L’enquête mise en ligne ce lundi 12 novembre, relayée sur les réseaux sociaux et diffusée par mailing, a donc pour objectif de mieux cerner les profils, les lieux de formation et la mobilité des diplômés. Les chiffres obtenus permettront d’éclairer les futures décisions des pouvoirs publics quant à la répartition du nombre de places en formation ou à l’ouverture de nouvelles écoles. La Fnea espère un nombre élevé de réponses afin de garantir la représentativité des résultats. Elle se prononce, enfin, pour une révision du décret de 2001 qui régit la formation des audioprothésistes et réaffirme son souhait que, dans un souci de cohérence, les décisions d’implantation des écoles soient pilotées par le ministère des Solidarités et de la Santé en collaboration avec les instances professionnelles.